Au terme de l’article 3 de la loi N°024-2007/AN du 13 novembre 2007 portant protection du patrimoine culturel, celui-ci se définit comme « l’ensemble des biens culturels, naturels, meubles, immeubles, publics ou privés, religieux ou profanes dont la préservation ou la conservation présente un intérêt historique, artistique, scientifique, légendaire ou pittoresque ».
Le patrimoine culturel immatériel qui est la deuxième grande catégorie du patrimoine. Il est « l’ensemble des pratiques, des représentations, expressions, connaissances, savoir faire ainsi que les instruments, objets, artefacts et espaces culturels qui leur sont associés, que les communautés, les groupes et, le cas échéant, les individus reconnaissent comme faisant partie de leur patrimoine culturel ».
Face aux menaces qui pèsent sur ce patrimoine, toutes les communautés nationales doivent être conscientes du danger de la perte continuelle des éléments de notre patrimoine immatériel et doivent être instruites des avantages à les protéger pour les générations présentes et futures. C’est pourquoi le Burkina Faso a jugé indispensable de faire un état des lieux dudit patrimoine à travers des données quantitatives et qualitatives.

Le projet qui a été subventionné par le Fonds du Patrimoine immatériel de l’UNESCO sera exécuté sur une période de 20 mois. Il concernera les treize régions du pays, mais pour la phase pilote en cours depuis novembre 2014, ce sont les Régions des Hauts Bassins et des Cascades qui sont concernées.
Quatre agents collecteurs ont été recrutés par province pour l’inventaire du patrimoine immatériel et les échanges avec les Préfets et les Chefs de Cantons permettront aux équipes d’inventaire de mener à bien leur mission. Ces responsables se sont donc engagés à s’impliquer pour la réussite de l’opération qui débutera, pour ce qui est de la Région des Cascades, dans la deuxième semaine du mois de mars 2015.
Golleau Isidore TRAORE

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