Région des Cascades : Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement visite des ouvrages d’eau

Publié le vendredi 12 juin 2020 à 15h04min

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Région des Cascades : Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement visite des ouvrages d’eau

Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement, Niouga Ambroise Ouédraogo, a visité des ouvrages d’eau dans la région des Cascades, le jeudi 12 juin 2020. Il s’agit notamment du barrage de Moussodougou en fin de chantier, et du forage implanté à la résidence de la gouverneure des Cascades, en cours de réalisation.

Construit sur le fleuve Comoé et mis en eau en 1991, le barrage de Moussodougou est un ouvrage de retenue d’eau et de régularisation des débits du fleuve, qui permet d’irriguer les champs de canne à sucre et la plaine rizicole de Karfiguèla ; d’alimenter la ville de Banfora en eau potable et de favoriser la pêche.

Quant au forage visité par le ministre et financé par Danida, il est implanté dans la résidence de la gouverneure des Cascades. D’une profondeur de 91 mètres avec un débit de 30m3/h, ce forage permettra une production de 480m3 par jour, et la réalisation de 855 particuliers et environ dix fontaines.

Selon le technicien du Bumigeb, Talato Maré, ce forage vise également à renforcer le réseau des infrastructures qui entrent dans le cadre des festivités du 11-Décembre.
Le ministre de l’Eau et de l’Assainissement a exprimé à l’issue de sa visite. Selon Niouga Ambroise Ouédraogo, le barrage de Moussodougou est un chantier important qui nécessite un constat visuel.

Il estime ce constat satisfaisant car les éléments mis en place rassurent que les travaux ont réussi et permettent de résoudre les problèmes identifiés. Il espère cependant que le barrage, qui est à un niveau bas, sera suffisamment plein pendant la saison pluvieuse. Le ministre a aussi invité les plus grands usagers, que sont l’ONEA et la SN/SOSUCO, à œuvrer pour la survie et la pérennité de l’ouvrage.

Forage implanté à la résidence de la Gouverneure des Cascades

Selon Ousmane Nacro, maître d’ouvrage du barrage de Moussodougou, par ailleurs directeur général de l’AGETEER (société en charge de la réfection du barrage de Moussodougou), le problème qui avait été détecté au niveau du barrage de Moussodougou est très souvent la cause de la rupture des barrages. Cependant, la principale difficulté lors de sa réfection était d’ordre financier.

En effet, le financement, qui s’élevait à 14 milliards de francs CFA, et entièrement à la charge de l’Etat, a été suspendu durant environ deux ans, entraînant l’arrêt des travaux. Mais les travaux ont repris en 2016.

Haoua Touré
Lefaso.net

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