Cadre régional de l’inclusion financière des Cascades : Les acteurs accordent leurs violons pour le cadre national

Publié le vendredi 16 septembre 2022 à 18h37min

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Cadre régional de l’inclusion financière des Cascades : Les acteurs accordent leurs violons pour le cadre national

Banfora, chef-lieu de la région des Cascades, a abrité le jeudi 15 septembre 2022, la première session de l’année 2022 du Cadre régional de concertation des acteurs de l’inclusion financière de la région des Cascades. Cette session a connu la participation des représentants du Secrétariat permanent pour la promotion de l’inclusion financière (SP-PIF) et le Fonds d’équipement des nations-unies(UNCDF).

Les acteurs de la région des Cascades ont tenu la première session de l’année 2022 de leur cadre régional de l’inclusion financière ce jeudi 15 septembre 2022 dans la cité du paysan noir. Le gouverneur de la région des Cascades, le colonel Jean Charles Somé, par ailleurs, président dudit cadre, a estimé que ce cadre est une aubaine pour sa région qui, à l’instar des autres régions du Burkina Faso, fait face à de nombreux défis sécuritaires, humanitaires, et socio-économiques.

« Ce cadre mis en place il y a de cela deux semaines permettra de consolider ce qu’il y a à consolider, d’identifier les difficultés et de faire des recommandations pour la rencontre du Cadre national de concertation des acteurs de l’inclusion financière (CNC-AIF/BF) à Ouagadougou les 13 et 14 octobre à venir », a expliqué le colonel Jean Charles Somé.

Le gouverneur des Cascades, le colonel Jean Charles Somé

Placée sous le thème « problématique de l’accès aux produits et services financiers dans le contexte sécuritaire », cette session a permis aux acteurs d’échanger sur des pistes et solutions à cette question de l’accès au produits et services financiers dans un contexte d’insécurité au Burkina Faso.

Selon le chargé de contrôle du secrétariat permanent pour la promotion de l’inclusion financière, Raphaël Kontogom, le lien entre l’inclusion financière et la croissance économique est trop étroit. « Qui dit inclusion financière dit croissance économique. Qui dit inclusion financière dit épargne intérieure. Qui dit épargne intérieure dit investissement. Et qui dit investissement dit croissance économique », a laissé entendre M. Kontogom.

Les participants à l’ouverture de la session

Dans sa communication, la chargée commerciale de la Caisse populaire de la région des Cascades, Pélagie Ouattara, par ailleurs porte-parole des institutions financières de la région, a passé en revue les difficultés auxquelles sont confrontées les populations et les institutions financières. Ces difficultés, selon Mme Ouattara se résument essentiellement au difficile accès aux services de financement.

C’est pourquoi elle suggère que l’Etat mette en place un fonds de garantie pour permettre aux institutions financières d’accompagner les populations. Ce fonds, a poursuivi la chargée commerciale de la Caisse populaire des Cascades, permettra aux populations d’acquérir des documents fonciers, dont l’acquisition, dit-elle, est chère. « Une sensibilisation d’une certaine frange de la population qui ne sait pas qu’avec les terrains elle peut avoir des documents pour garantir et acquérir des fonds, est nécessaire en ce sens », a conclu Pélagie Ouattara.

Inoussa BANDAOGO Lefaso.net

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